La consultation chez un ostéopathe dure généralement 45 minutes.
Une douleur peut, selon la cause, nécessiter une prise en charge sur une ou plusieurs séances.
1 - L’interrogatoire ostéopathique :
L’interrogatoire concerne les antécédents médicaux, chirurgicaux, traumatiques et pathologiques. Il prend en compte les examens médicaux récents : examens d’imagerie (radiographies, échographies, scanner, IRM, ostéodensitométrie …), examens sanguins (hématologique, bactériologique, sérologique, biochimique …), examens urinaires … Cette période peut-être relativement longue si les antécédents sont nombreux. Mais elle est d’une grande importance. L’ostéopathe doit connaître son patient pour cerner l’origine des douleurs qui le motivent à venir consulter.
Ainsi, il ne faut pas être surpris que les sujets abordés passent des traitements médicaux en cours à la qualité de la digestion, des entorses aux maux de tête, des douleurs lombaires au suivi gynécologique…
L’ostéopathe prend soin de rechercher les attitudes posturales adoptées au travail, à la pratique du sport et des loisirs. Enfin, la participation du patient lui permet de comprendre parfaitement la douleur et les facteurs qui la déclenchent.
2 - Les tests :
– Les tests cliniques investiguent les structures du corps : os, nerfs, muscles, ligaments, cartilage,…
Ils permettent de mettre en évidence de façon précise le tissu douloureux. Ainsi, l’ostéopathe s’assure que la prise en charge de la douleur est de son ressort. Au terme de ces tests, l’ostéopathe peut prendre en charge le patient ou peut décider de le référer vers un spécialiste (médecin, spécialiste, dentiste, orthoptiste, podologue, …) pour un diagnostic, une thérapeutique ou encore la réalisation d’examens complémentaires, ce, afin de lever d’éventuelles interrogations.
– Les tests ostéopathiques sont des tests de posture et de mobilité.
L’ostéopathe détermine les troubles posturaux de son patient grâce à l’observation debout de celui-ci. La position adoptée révèle de riches informations qui seront utiles pour les choix du traitement.
L’observation est suivie de tests de mobilité en position debout, assise, puis couchée. L’ostéopathe demande une participation active du patient pour certains mouvements et un relâchement pour d’autres mouvements. Les résultats des tests sont déterminés par les sensations palpatoires du thérapeute. Lorsque l’ostéopathe a mis en évidence les structures bloquées ou en déséquilibre, il commence le traitement.
3 - Le traitement :
Le traitement ostéopathique s’applique sur l’ensemble du corps. Il est fréquent que l’ostéopathe se concentre à équilibrer des structures qui se trouvent très à distance de la zone douloureuse, la douleur n’étant qu’un mode d’expression du corps pour informer de l’existance d’une hyper-sollicitation. Ainsi, l’essentiel du travail se portera sur l’environnement de la région en souffrance et à distance de celle-ci. La technicité employée est variée et s’adapte à l’âge du patient, à ses activités ainsi qu’à l’importance de la douleur.
Le traitement est non douloureux. Il vise à rétablir une parfaite mobilité et un parfait équilibre du corps dans son intégralité. Il a pour but de permettre à l’organisme de mobiliser tout son potentiel d’auto-guérison. Il diminue l’inflammation, donc la douleur.
Il faut parfois attendre 24 à 48 heures pour que le corps intègre totalement le traitement. Pendant ce temps, des petites douleurs résiduelles peuvent persister.